Etape 13 - Baie d'Halong - Que la croisière commence !
Mardi 23 janvier 2018. Ainsi me voilà naviguant vers la fameuse baie d'Halong***. Un rêve. Sans doute l'un des paysages les plus célèbres de l'Asie. C'est bien simple, si baie de Rio ne compte que quelques pains de sucre (magnifiques ô combien), la baie d'Halong en compte plus de 2.000. Tout simplement incomparable. Et pour avoir quand même pas mal bourlingué à travers le monde, à mon sens, la plus belle baie du monde.

Pour y accéder, il faut encore sortir du port et atteindre les premiers pains de sucre. Pour cela, il faut compter au moins une bonne heure. La brume se lève totalement et délivre un paysage à nul autre pareil avec devant nous une forêt de pains de sucre surgissant des profondeurs de la mer, du Golfe de Tonkin en l'occurrence. Eblouissant.


De toutes formes, de toutes tailles, tantôt mastodontes de pierre, tantôt effilés, ces géants de calcaire sur les flancs desquels pousse une végétation abondante s'étirent sur des centaines de kilomètres. Ils sont comme des gardiens d'une mer intérieure, d'un secret qui pourrait être caché là, massifs et imposants, fermant et ouvrant sans cesse la voie.

Devant nous, des centaines de bateaux sillonnent les eaux de la baie. Ils sont plus de 200 sans doute. Des bateaux de toute taille, jonques privées ou jonques hôtels, mastodontes transportant souvent des colonies de touristes chinois.


Sur le pont du bateau, la bannière étoilée de jaune sur fond rouge du drapeau du Vietnam claque au vent...


Je me dépêche de demander à un de mes accompagnateurs de bord une photo-souvenir. Je n'arrive toujours pas à réaliser la chance que j'aie : naviguer sur la baie d'Halong par temps clair. Inouï !

Sur le pont, on profite des transats déployés à chaque bord pour admirer le spectacle en toute décontraction. Mon rêve se poursuit à la vitesse de quelques noeuds marins, ma vision des eaux bleues du golfe du Tonquin seulement coupées par les géants karstiques des pains de sucre. Quel bonheur !





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